Vous vous souvenez peut être, il y a quelques semaines j'ai parlé de ma jeunesse,
en évoquant le « Big Bazar »
(Ceci se passait en réponse à un commentaire, je vous laisse
chercher)...
Et, j'ai été invité à me dévoiler un peu plus...
Alors, profitant des premiers mois de ma retraite, j'ai fouillé dans les étagères
des bibliothèques pour retrouver mes albums photos. Puis, la photo retrouvée, il me fallait remettre la main sur le négatif, alors en avant dans les placards et les cartons, jusqu'à ce que je le
retrouve...
Et maintenant...
Vous inviter tous chez moi me semblait difficile...
Il me fallait transformer ce négatif en un document que je puisse vous
montrer...
J'ai donc fait l'acquisition d'un beau scanner pour photos, et comme rien n'est
simple pour moi, j'ai pris un peu de temps pour apprendre comment cela marchait...
Et enfin, j'y suis arrivé...
(C'est un scanner très perfectionné, et qui offre une particularité, il n'a qu'un
bouton « numériser » et un mode auto très performant...)

Mais, en cherchant « cette photo », j'en ai trouvé
d'autres...
Et je suis revenu à la source : le « Big
Bazar »...
Et, j'ai voulu vous raconter, à ma façon,
Un beau roman (Une belle histoire) de Michel Fugain
(je vous laisse lancer la musique)...
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Petite variante dans mon histoire, elle est de Saint-Malo,

Et lui d'Avignon

Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain
Autre variante, nous nous sommes rencontrés dans les dunes des plages du
Nord...
Elle faisait ses études à Lille,

Je poursuivais les miennes à Hazebrouck

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par les courants
Se sont racontés leur vies qui commençaient
Dans mon histoire, ...
Elle aimait le soleil,

Il vivait au soleil,

Nous n'avions pas vraiment envie de nous cacher,
Mais c'est vrai que nous avions plein de chose à nous
raconter...

Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Qui s'étaient trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
C'est vrai, nous n'étions que des enfants...

Et c'était sûrement nos jours de chance...
En doutez vous ???
Attendez la suite...
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs
mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemain
Là, nous avons un peu dévié
et très vite nous n'avons pensé qu'au lendemain...
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Nous n'avons pas voulu nous quitter...
Je suis monté vers le brouillard, pour découvrir Saint
Malo...
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main
Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Et le chemin, nous avons décidé de le prendre ensemble, pour qu'il paraisse un
peu moins long, un peu moins dur...
Et c'est vrai, tous les jours nous saluons la providence qui a fait se rencontrer
« nos chemins de Katmandou », il y a eu 40 ans cette année...
Alors, n'est-ce pas « une belle histoire »