En été, le Ciel de Provence semble toujours bleu.
Et parfois il semble même trop bleu, trop clair et rien ne permet d’en mesurer la profondeur.
Alors, quand, par une chaude après midi d’août, quelques nuages viennent à apparaître ils redonnent au ciel sa dimension…
Ils apportent au regard un point d’appui dans cet océan, sans fond, de lumière qu’est le ciel…
Alors, allongé, le nez au ciel, au bord d’un champ de lavande fraîchement coupée, il faut prendre un peu de temps, et on découvre le plaisir de les regarder se former.
On peut suivre leur cheminement, aussi bien dans le ciel, que sur les collines, jusque là écrasées de chaleur. Ils promènent leurs ombres, comme des coups de pinceaux, qui tout aussitôt s’effacent pour rendre sa force au soleil qui semble écraser de sa lumière, les formes et les volumes…